Début d'un journée (avec Liselle)

Pourquoi fallait-il toujours se lever aux aurores quand on est professeur ? Liselle détestait par-dessus tout devoir se réveiller à 8h30 un vendredi matin. Elle n'avait aucune compassion pour ses élèves qui souvent étaient debout dès 6h30 et ce tous les jours. Elle-même ne commençait jamais avant dix heures, mais le fait de devoir se lever à quelque heure que se soit la mettait déjà suffisamment de mauvaise humeur lorsque c'était à midi pour que 8h30 lui apparaisse comme potron-minet. Elle se traînait donc avec une tête de dix pieds de long vers la salle des profs, presque prête à affronter la journée qui s'annonçait.

Elle entra, un peu au radar et se dirigea d'instinct vers la machine à café. Elle prit un grand gobelet et rajouta trois sucres dedans. Avant ses dix premiers cafés du matin, elle était rarement opérationnel, et il s'agissait justement du "dernier premier". Elle se tourna vers sa collègue dont elle venait de découvrir la présence et lui dédia un rapide signe de tête tou en détaillant raidement ses vêtements. Isabelle était sans nul doute une belle femme, mais Liselle pensa assez mesquinement que l'on verrait bien ce qu'il en resterait lorsqu'elle aurait 50 ans.

Liselle, pour sa part, portait un jean assez moulant et taille basse qui mettait en valeur ses formes et eu égard à la chaleur de ce début d'été, un haut dos nu de couleur noire qui dévoilait le dragon chinois qui courait sur son dos. Elle but une grande gorgée de café et alla s'asseoir en face de sa collègue avec un petit sourire ironique. Sa consoeur professeur de théâtre était une des personnes qu'elle supportait le mieux dans cet école, peut-être grêce ou à cause de sa nature d'artiste. En tous cas, si elle la supportait, elle ne comprenait pas pourquoi celle-ci supportait si bien les élèves.

-Alors, ma chère Isabelle, prête à aller donner des cours à une bande de gamins sans le moindre talent artistique ? Je n'arrive pas à comprendre ce que tu peux bien leur trouver. En tous cas, je ne vois pas ce qui peut nous pousser à vouloir nous lever aux aurores pour leur enseigner des choses qui de toutes façons ne les intéressent pas.

Isabelle fatiguée de lire, elle venait d’ouvrir la télé écran géant (grosse partie que les élèves enviait) sur un poste général… les nouvelles du matin!!! Elle vit par la suite Liselle, professeur de musique entrer dans la salle l’air particulièrement fatigué et découragée par son réveille-matin. Elle entra quasiment en glissant ses pieds le long du plancher fixant la machine à café. Isabelle lui adressa elle aussi un sourire avant de se retourner. Elle vérifia l’heure 9h34. Il restait encore beaucoup de temps avant le début des cours. Cela lui laissait donc amplement le temps de discuter avec Liselle qui venait de s’asseoir devant elle.
Isabelle ferma la télé et commença à discuter avec la femme devant elle.

Alors, ma chère Isabelle, prête à aller donner des cours à une bande de gamins sans le moindre talent artistique ? Je n'arrive pas à comprendre ce que tu peux bien leur trouver. En tous cas, je ne vois pas ce qui peut nous pousser à vouloir nous lever aux aurores pour leur enseigner des choses qui de toutes façons ne les intéressent pas.

Isabelle voyait sont point de vue. Elle comprenait que les ‘’gamins’’ n’avait pas hériter de ses pouvoirs mais elle voulait quand même leur montrer que ce n’est pas grâce a ses pouvoir qu’on deviendra bon. Ce n’est qu’un coup de pouce.

Écoute ma chère ses enfants ne sont que de passage bientôt il seront adulte et dieu c’est que c’est dure de faire carrière dans le monde artistique. Ils ont malheureusement pour toi besoin de tes talents. Bientôt il te récompenseront tu verra il seront se qu’il voudront et te lâcherons. Quand a moi je ne sais que faire d'autre alors voila!

Isabelle avait cela évidement sur un ton amusé. Cela lui aurait donné le goût d’aider si on lui disait que bientôt ils te ficheront la paix. A moins qu'il ne tombe au coté de Magneto et veulent déclarer la guerre mais elle avait omis de dire se détail a Liselle qui avait l’air d’en avoir déjà plein son casque. Dire que les cours ne sont même pas commencés.

Écoute ma chère ses enfants ne sont que de passage bientôt il seront adulte et dieu c’est que c’est dure de faire carrière dans le monde artistique. Ils ont malheureusement pour toi besoin de tes talents. Bientôt il te récompenseront tu verra il seront se qu’il voudront et te lâcherons. Quand a moi je ne sais que faire d'autre alors voila!

Liselle laissa échapper un petit ricanement. Ah oui, cette bande d'imbéciles avait besoin de ss talents ? Qu'ils aient besoin de cours de littérature, de maths ou de contrôle des pouvoirs, passait encore, après tout ils étaient là pour ça. Mais si le salaire n'avait pas été si intéressant, Liselle n'aurait jamais accepté de venir donner des cours dans cette école. Après tout, pourquoi se donner la peine de faire cours à des gens qui n'en avaient rien à faire. Ils prenaient musique pace queça donnait des points et il y en avait un tous les eux ans qui s'avérait réellement doué. En général le même qui avait des pouvoirs en rapport avec le son. Ceux-là pouvaient souvent faire illusion dans toutes les situations.

-Voyons, Isa, tu sais aussi bien que moi qu'aucun de ces cornichons n'a réellement l'intetion de faire une carrière artistique. Ce sont des rêves de gosses, mais une fois qu'ils se retrouve à devoir choisir, ils partent faire du droit, de l'Histoire, de la psycho, mais rarement de l'art. Sur tous les étudiants que je vois, y en a peut-être un sur 100 qui vaut le coup, et encore, c'est suvent gâce à ses pouvoirs.

Elle soupira puis but une gorgée de café avant de grimacer légèrement en s'apercevant qu'il était froid. Avec un nouveau soupir, elle visa la poubelle puis envoya le gobelet dedans sans en mettre une seule goutte à côté. Elle leva mollement les bras en signe de victoire puis dédia un petit sourire amusé à Isabelle.

-Ce qui me désespère, c'est que la moitié d'entre eux rêve de rejoindre cette troupe d'idiots idéalistes américains nommés les X-men et que l'autre moitié ne rêve que de ce taré mégalomaniaque de Magneto. Comme si on avait besoin de ça. Ils feraient mieux de se concentrer sur leurs études plutôt que de fantasmer sur des coups d'éclats qui pourraient leur coûter la vie...

Justement prend ton travail a cœur pour cet élèves a la fin il va te remercier car même moi j’en apprend encore aujourd’hui.

Liselle haussa les épaules. Ca, c'était le discours classique, mais elle n'avait jamais beaucoup aimé le discours officiel. Elle n'était pas du tout d'accord et elle ne voyait pas l'intérêt de démontrer pourquoi le monde entier se trompait. On se contentait de lui renvoyer dans les gencives qu'elle était misanthrope ou aigrie, voire mal baisée et ensuite, on passait à autre chose. Isa n'était pas vraiment ce genre de personne, mais elle trouvait toujours qu'elle faisait fausse route.

-C'est moi qui enseigne aux élèves ce qu'il doivent savoir. Eux ne retiennent pas grand chose à part comment énerver un prof en dix leçons. Ou plutôt, ils apprennent très vite et tout seuls comment m'énerver moi en dix leçons. Heureusement pour moi, ils le font une fois puis plus du tout. Enfin, s'il y a un élève qui a envie de savoir des trucs supplémentaires, il vient me voir en dehors des heures de cours. Je laisse ma porte ouverte en début d'année, et j'attends de voir qui va la franchir. Si quelqu'un vient, je lui donne des cours supplémentaires dans le domaine qui lui fait défaut ou qu'il veut approfondir. Mais je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

Heureusement qu'il y a des gens sensé comme toi et ma chère, qui préfèrent éliminer toute chances au élèves de devenir quelqu’un en essayant de leur faire réaliser des rêves et les dirigeant dans la bonne voie…. En résumer une chances qu'on est la pour leur dire de rien faire….

Liselle lui jeta un regard perçant. Elle ventait bien de se payer sa tête, là ? A en juger par son sourire, c'était effectivement le cas. Elle grimaça et prit beaucoup sur elle. Franchement, comment pouvait-on souhaiter aux élèves d'aller se faire tuer pour des idéaux stupides ? Elle n'avait absolument aucune sympathie pour les humains, mais de là à vouloir la suprémacie des mutants... Et elle se fichait aussi de vouloir vivre avec eux. Mais que l'on meurt pour l'une ou l'autre des idéologies relevait de la folie ou de la débilité profonde. C'était du moins ce qu'elle pensait.

-Voyons, Isabelle, notre rôle à nous c'est de préparer les élèves à vivre leur vie d'adulte, pas de les envoyer se faire tuer pour un combat stérile ! Franchement, à quoi ça leur sert d'être quelqu'un s'ils sont morts ? Et puis, il y a tellement d'autres choses à faire dans sa vie pour devenir quelqu'un sans opter pour la voie la plus dangereuse. Franchement, je ne vois pas pourquoi ils s'agitent tous tellement, de toutes façons. Il leur suffirait d'attendre que le nombre de mutants augmente et que les mentalités évoluent...

Elle s'enfonça dans son fauteuil et ferma les yeux.

Les discours classiques… difficile de ne pas répliquer que s’il sont classique c’est que beaucoup de personne l’on souvent répéter et y croit aussi. Bref, Isa n’était pas douer pour ce genre de discutions. Rien de tel que de parler des élèves et de tout le charabia que la fatigue ne lui venait en tête. En plus de déjà savoir que le combat et que ses encouragement envers Liselle était perdu d’avance, Isabelle ne pouvait qu’espérer que la journée commence pour se terminer. Et si on pouvait passe la première étape.

C'est moi qui enseigne aux élèves ce qu'il doivent savoir. Eux ne retiennent pas grand chose à part comment énerver un prof en dix leçons. Ou plutôt, ils apprennent très vite et tout seuls comment m'énerver moi en dix leçons. Heureusement pour moi, ils le font une fois puis plus du tout. Enfin, s'il y a un élève qui a envie de savoir des trucs supplémentaires, il vient me voir en dehors des heures de cours. Je laisse ma porte ouverte en début d'année, et j'attends de voir qui va la franchir. Si quelqu'un vient, je lui donne des cours supplémentaires dans le domaine qui lui fait défaut ou qu'il veut approfondir. Mais je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

Eh bien voila déjà un début Liselle si tu ne t’intéressait pas aux élèves tu ne laisserait jamais la chances a celle –ci pour travailler encore et se perfectionner. Sinon pourquoi aurait tu choisi cette profession tu aurait tant mieux fait de te tourner vers les spectacle. Je vois les gros titres Liselle Javelin ce soir à 19h30 ‘’

Sur ce Isabelle fit des mouvements d’une annonce en forme d’art an ciel présenter le titre Wow! Elle fit un petit sourire et continua.

Heureusement qu'il y a des gens sensé comme toi et ma chère, qui préfèrent éliminer toute chances au élèves de devenir quelqu’un en essayant de leur faire réaliser des rêves et les dirigeant dans la bonne voie…. En résumer une chances qu'on est la pour leur dire de rien faire….

Malgré ce qu’elle voyait dans le visage de la femme, elle avait dit cela en ricanant un peu mais pas d’elle. C’était tout a ait involontaire mais elle ne lui en fit pas part. Cela l’aurait brusquer je croit.

Voyons, Isabelle, notre rôle à nous c'est de préparer les élèves à vivre leur vie d'adulte, pas de les envoyer se faire tuer pour un combat stérile ! Franchement, à quoi ça leur sert d'être quelqu'un s'ils sont morts ? Et puis, il y a tellement d'autres choses à faire dans sa vie pour devenir quelqu'un sans opter pour la voie la plus dangereuse. Franchement, je ne vois pas pourquoi ils s'agitent tous tellement, de toutes façons. Il leur suffirait d'attendre que le nombre de mutants augmente et que les mentalités évoluent...

Ses paroles étaient tellement censées. Si Isabelle ‘aurait pas su quoi faire de sa vie elle ne se serait surtout pas jeter dans les bras de Magneto (dans le sens fictif la) mais peut de gens ou ses idée en fait rien de mieux que de se glisser dans la peau de son personnage de BD préférer et de devenir le Super Héros toujours souhaiter enfin bref, si Liselle pourrait dire cela a tout le monde.

Tu a tellement raison. Je ne voudrais pas te venter mais pourquoi tu ne dirais pas ses paroles aux autre mutant il serait tellement réfléchi par la suite. Enfin il penserait a autre chose ça les changerait.

Isabelle disait cela avec une franchise inimaginable.