Lisdellia Marnow (en cours)

Nom: Marnow

Prénom(s): Lisdellia Marie Amencia

Surnom: Angel

Age: 16 ans (On suppose qu'elle a seize ans, mais on ne peut pas être précis. On a fixé par convention la date où on l'a trouvée, mais elle avait déjà quelques semaines.)

Emploi: Etudiante

Camp: Neutre. Elle n'est pas mauvaise, mais elle ne veut pas perdre son temps pour sauver la société qui l'a rejetée.

Physique:

Lisdellia a une allure typiquement japonaise. Ses yeux sont sombres, en amande, son regard d'une profondeur insoutenable. Ses cheveux sont longs, dégradés, vont du noir au brun presque roux. Assez étonnamment, c'est une couleur naturelle. Son teint est légèrement mat. En revanche, alors que les japonais sont plutôt petits, elle affiche fièrement son mètre soixante-dix. Elle est mince ; très souple. On lui donne facilement dix-huit ans, et elle ne se gêne pas pour en tirer avantage. Son visage a des traits délicats, étonnement fins. Elle choisit toujours des vêtements pratiques, mais néanmoins elle prend soin de rester élégante.

Caractère:
(5 lignes minimum)

Histoire:

¤Il est minuit passé. Nous sommes à Paris. Une jeune femme porte un nouveau-né enveloppé dans une couverture. Elle est japonaise. Elle a dix-sept ans à peine. Le père du bébé, son petit ami, l’a quittée en apprenant qu’elle était enceinte. Elle a refusé d’avorter, malgré tout. Elle était incapable de faire tuer sa propre fille…car c’est une fille. La jeune femme la serre contre elle pour tenter de la réchauffer. Elle ne peut pas la garder. Elle peine à se nourrir elle-même avec son salaire, alors un bébé…Elle pourrait la laisser en pleine rue. Mais elle ne veut pas. Elle rajuste la couverture autour de son enfant, pour qu’elle ait bien chaud. Elle y glisse une enveloppe. En larmes, elle embrasse la petite sur la joue. Elle la dépose sur les marches de l’église. Elle frappe à la porte. Puis elle se retourne et s’enfuit, courant. Il ne faut pas qu’on la voie. Elle sait que quelqu’un va ouvrir. Elle sait qu’elle a pris la bonne décision. Mais elle est tout de même triste.

A l'intérieur, l'office s'est terminé il y a peu de temps. Un enfant de choeur rammasse les livrets lithurgiques, lorsqu'il entend frapper. Il ouvre la porte. Ne voyant personne, il croit à une mauvaise blague. Il referme la porte. Mais, au dernier moment, un bruit l'arrête. Des pleurs. Des pleurs d'enfant. Il baisse les yeux et découvre la couverture. Précautionnesemment, il en écarte les pans, découvrant la petite fille. N'en croyant pas ses yeux, il la prend délicatement dans ses bras. Il rentre et referme la porte. La petite pleure toujours. Il la berce en fredonnant, tout en marchant vers la sacristie. Il y entre et s'exclame :

- Père Geoffrey! Père Geoffrey! Venez voir!

- Qu'as-tu donc, Arthur? Que se passe-t-il?

- On a frappé à la porte, Père Geoffrey! Je suis allé ouvrir...

- Eh bien, parle! Il y a quelqu'un qui désire me parler?

- Non, père Geoffrey, la personne qui a frappé n'était plus là, mais...il y avait un bébé sur les marches! ¤

On prévint la police. Les parents d'Arthur acceptèrent de prendre la petite en attendant qu'on retrouve sa famille.

¤Pendant que le père d'Arthur monte chercher l'ancien berceau de celui-ci au grenier, sa mère retire la couverture à la petite. Elle est surprise de voir tomber l'enveloppe. Elle l'ouvre. Il y a un papier, sur lequel est inscrit, brouillé, sans doute par des larmes " Je vous en supplie, prenez soin d'elle!" Il y a un pendentif. Et une autre enveloppe. Sur laquelle il y a également une inscription. " Remettez-lui cette enveloppe quand elle sera en âge de comprendre." D'un commun accord, le couple décide de ne pas ouvrir l'enveloppe. De la conserver pour la petite. ¤

¤¤ ¤¤ ¤¤

On ne retrouva jamais la mère de l'enfant. Ne sachant pas comment elle s'appelait, on la surnomma Dellia. Six mois plus tard, la police déclara officiellement la petite comme orpheline. Soit la famille décidait de l'adopter ; soit on l'enverrait dans un orhelinat. Arthur l'aimait comme la petite soeur qu'il n'avait pas eue, sa mère étant devenue stérile après sa naissance. Les parents aussi l'aimaient tendrement. Ils l'adoptèrent. On la nomma Lisdellia Marie Amencia, et elle reçut leur nom ; Marnow. Quelques temps plus tard, la famille hérita d'un grand-oncle inconnu. On déménagea dans un luxueux manoir. On s'entoura d'une foule de domestiques, tous plus qualifiés les uns que les autres. Le père quitta son emploi et ouvrit sa propre boîte. La mère resta avocate, mais quitta son poste pour un autre, beaucoup plus valorisant.

¤ Dellia a sept ans. M. Marnow, son père adoptif, l'a convoquée dans son bureau.

- Père? Tu m'as fait mander?

- Ah, Dellia! Ta mère est moi, nous...nous avons estimé qu'il est temps de répondre à tes questions.

Elle sait de quelle question il parle. Elle a compris très tôt qu'elle n'est pas leur fille. Elle n'a pas le physique d'une européenne. Il lui tend une petite couverture. Intriguée, elle l'examine, le fixe, revient à la couverture, se retourne vers lui...

- Qu'est-ce que...

- Arthur t'a trouvée là-dedans, sur les marches de l'église de notre ancien quartier.

Elle se doutait que ses parents ne sont pas ses géniteurs ; et pourtant...c'est un choc.
...

Pouvoirs:

- Une paire d'ailes rétractables dans son dos qui lui vaut le surnom d'Angel.
- Télékinésie : Elle peut déplacer les objets par la pensée. Lorsqu'elle utilise ce pouvoir, ses yeux sombres se teintent d'un violet psychédélique ; elle ne s'est pas rendue compte de ce détail.

Avatar: Reina Tanaka


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